Mes-desirs-sont-desordre

Bang Bang ; éteins la lumière.

Samedi 30 janvier 2010 à 21:56

http://mes-desirs-sont-desordre.cowblog.fr/images/huhu-copie-1.jpg




Mon coeur est comme ce vaste flambeau
Que les croyants de jadis accrochaient
Aux coins des temples, si sacrément beaux !
Il brûle dans un fougueux embrasé,

Dans ma poitrine lasse je le sens se
Consumer. Mais les temps sont révolus,
Ces époques lointaines de fausse vertu
Où les visages qui d'incandescence

Ne s'allument plus, tout anéantis
Et ne savent plus pour quels dieux
Se damner ; qui remarquera comme eux
L'impureté sous tant d'élégance?

Mais j'embrasse ce rêve fugace
Amour feu follet, en ton sein je prie
Et cachée sous un voile d'idôlatrie
La vérité, elle, reste de glace.

Et pour le doux envol d'une colombe,
Ainsi qu'à l'amour qui se consume
Dépôt froid emporté par l'écume,
Ton corps, ma brûlure, sera ma tombe.

 

 LOLLY ¤

 

 

Dimanche 8 novembre 2009 à 21:31

Ecorchés vifs. Leurs cris retentissent à mes oreilles, lorsque la musique démarre. Je prends peur, mais tout n'est que silence de fait autour de moi. Je suis ici, pourquoi, comment, ça ne veut rien dire. Je ferme les yeux, et je résonne.    Les mots, ça ne veut rien dire. Je suis ici, là bas, nulle part à la fois.

J'avance, mais j'ai le vertige. Trop de pièces manquent pour parachever l'oeuvre. Mais où sont ils, tous ? Qu'en pensent ils à présent?

Ce n'est plus que poussière gisant au vent. Arrachez moi un coeur. L'air l'emporte, nous ne sommes plus que lueurs disparates dans une tâche noire...

Sais tu ce que c'est? Sais tu ce qu'il faut y faire? Je veux me voiler la face, laissez moi, prêtez moi ce drap, que je m'immole. Pourquoi c'est toujours comme ça?     Un jour, j'ai cru...Souvent, j'ai perdu. Alors quelle est cette attraction morbide qui fait que tu veuilles toujours continuer, plaît il?

Je peux très bien me passer de ça.

http://mes-desirs-sont-desordre.cowblog.fr/images/zoeydeschanelimg423fo3.jpg

Mercredi 7 octobre 2009 à 19:57

http://mes-desirs-sont-desordre.cowblog.fr/images/v.jpg


Au milieu du ciel, un ombre passe; elle obscurcit le soleil
Et tu te sens aussi vaste que l'océan, tumultueuse vague.

A quoi penses-tu, chère ombre fuyante
Lorsque ton esprit s'évade, s'élance et s'emporte,
Et que tu souris, mystérieusement, à la lueur des flammes mortes?
Sauras tu me dire pourquoi ton coeur est froid,
Et cependant à l'intérieur brûle un feu sacré?

 

Belle, tu attends les conquérants, qui de tes yeux raviront
Cette flamme majestueuse des premiers frissons,
Quand, allongée en de beaux draps,
Tu ne sauras que faire, sinon rire et pleurer; c'est tout à toi, belle
Tandis que tu gît ici, toute languissante.

LOLLY ¤

 

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast