Que les croyants de jadis accrochaient
Aux coins des temples, si sacrément beaux !
Il brûle dans un fougueux embrasé,
Dans ma poitrine lasse je le sens se
Consumer. Mais les temps sont révolus,
Ces époques lointaines de fausse vertu
Où les visages qui d'incandescence
Ne s'allument plus, tout anéantis
Et ne savent plus pour quels dieux
Se damner ; qui remarquera comme eux
L'impureté sous tant d'élégance?
Mais j'embrasse ce rêve fugace
Amour feu follet, en ton sein je prie
Et cachée sous un voile d'idôlatrie
La vérité, elle, reste de glace.
Et pour le doux envol d'une colombe,
Ainsi qu'à l'amour qui se consume
Dépôt froid emporté par l'écume,
Ton corps, ma brûlure, sera ma tombe.