Au milieu du ciel, un ombre passe; elle obscurcit le soleil
Et tu te sens aussi vaste que l'océan, tumultueuse vague.
A quoi penses-tu, chère ombre fuyante
Lorsque ton esprit s'évade, s'élance et s'emporte,
Et que tu souris, mystérieusement, à la lueur des flammes mortes?
Sauras tu me dire pourquoi ton coeur est froid,
Et cependant à l'intérieur brûle un feu sacré?
Belle, tu attends les conquérants, qui de tes yeux raviront
Cette flamme majestueuse des premiers frissons,
Quand, allongée en de beaux draps,
Tu ne sauras que faire, sinon rire et pleurer; c'est tout à toi, belle
Tandis que tu gît ici, toute languissante.
LOLLY ¤
Chère âMe!..