Mes-desirs-sont-desordre

Bang Bang ; éteins la lumière.

Jeudi 20 août 2009 à 20:00

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Qui, que, quand, où, comment. C'est une poupée qui fait non, non, non. Et la poupée est de chiffon, elle ne sait que penser. Doit elle seulement chercher un sens aux choses? La poupée avait le don de s'émerveiller de tout autrefois. Elle avait le don d'être bien, autrefois. Après une longue chute, l'atterrissage l'a reposée. Mais cette poupée ne peut se tenir tranquille, elle a besoin de toujours plus. Même quand elle ne sait ce qu'est ce "plus".
  

Elle se complait de choses nouvelles et brillantes. Elle passe d'une chose à l'autre, elle se distrait trop facilement, cette poupée... Mais comment trouver le bonheur dans l'éphémère? Que l'éphémère devienne éternité? Elle aurait pu, jadis. Mais qu'en est il de maintenant? Elle ne sait que penser.

Elle ne sait si elle doit rire ou pleurer. Elle n'a le coeur à aucune de ses choses. La poupée a t elle tout juste un vrai coeur? Elle se le demande parfois.
Elle n'a pas l'impression de réussir ces choses là. Ce n'est pas ça qu'il faut. Elle regarde devant elle, elle se dit que pleins de choses l'attendent, belles et moins belles, mais elle a hâte d'aller à leur rencontre. Elle frissonne face au temps qui passe... D'excitation? D'angoisse? Peut être les deux?

 

Après tout, elle a une capacité émotionnelle assez réduite en tant que poupée. Mais elle regarde autour d'elle, elle sourit, elle plisse des yeux. Cette fois, elle ne regardera pas en arrière avec appréhension, non, non, non.
 

 

Mercredi 19 août 2009 à 14:36

 
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Ecoute-les, les gens autour. Qui se disent heureux au grand jour. Pourtant, quand tu vois ces gens autour, tu te dis que leur bonheur ne peut qu'être plus éphémère que le tien. Regarde-les, sourire, quand ils te disent pour le meilleur et pour le pire, mais quand le pire advient, au final, ils ne valent plus rien. Nous, nous sommes différents. Enfants de la lune, perdus dans nos délires taciturnes. A nos névroses joignant l'espoir qui naît un soir, lorsqu'au petit matin, tu marches dans la lumière du jour, et que tu te dis que peut-être, tout ça vaut la peine.

Mais de cette peine, qu'est ce que tu en sais? Nous sommes une jeunesse absolue, voulant tout, tout de suite, et vivant chaque instant triste en apnée jusqu'à ce que nos maux finissent par s'envoler avec la première cuite du matin. Nous ne sommes pas pareil, parce que nous ne nous contentons pas, nous voulons toujours plus. Nous avons besoin d'exister. Même si parfois nous avons mal. Mais nous, on sait que c'est le prix à payer, et nous continuerons à espérer, à rire, à pleurer, jusqu'à ce que nos jambes ne puissent plus marcher. On essaie d'être optimistes dans notre désespoir.

A marcher sans but, on finira bien par choir.

LOLLY ¤



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