Mes-desirs-sont-desordre

Bang Bang ; éteins la lumière.

Mardi 12 janvier 2010 à 18:03

http://mes-desirs-sont-desordre.cowblog.fr/images/004.jpgEt je me sens l'âme romantique.
Aussi je crois que je reprends ma prose.

Je ne sais pas qui ça peut émouvoir, je ne sais pas qui ça peut intéresser, mais je me sens l'humeur écrivaine.
Tout ces fantômes n'ont visiblement pas fini de me hanter, mais je ne les rejette pas, au contraire, je les accueille et les invite à se rendre à la valse de Janvier que j'ai organisée en ces soirs.
C'est un grand évènement qui se produit de rares fois l'an, c'est un festival de lumières et de couleurs, un festival illusoire qui enchante le coeur et qui laisse cet arrière goût d'absolu. J'éspère qu'ils comprendront, et que leur main froide et légère dans la mienne, on ira danser.

Je cueillerai le soir, plutôt que le jour, et j'apprécierai, je tenterai d'apprécier, la fragilité de ces instants éphémères.

Mardi 12 janvier 2010 à 17:56

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Tes baisers ont un goût de printemps ;
Ils fleurissent sur moi, épars par la chaude brise
Que ton souffle répand sur ma peau qui s’éléctrise,
Et dans laquelle tu croques comme des fraises d’antan.

 

Tes baisers ont un goût sucré,
Laisse moi les savourer jusqu’à la lie,
Quand dans mon cou ils laissent une trace acidulée ;
Je les cueille à la commissure lorsque tu souris.

 

Tes baisers ont un goût d’absolu,
Sur mes lèvres ils scellent enfin
Cette promesse qui désormais me tient ;
Et je ferme les yeux sur un passé révolu.

 LOLLY ¤

Mercredi 16 décembre 2009 à 16:06


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M. a aujourd'hui l'impression en dedans

Qu'à sa vie s'accrochent tout à la fois
L'étincelle des pleurs originaires d'antan
Tandis qu'à moi, elle me fit aimer parfois.

Pourquoi souris-tu, créature mystère, Belle
Tandis que tu ne sais plus, ici gémissant
De quelle couleur sont les yeux de ceux et celles
Qui t'honorent, Anges ou Satans?

M., en ton sein la douceur dort,
Tapie, mais tu n'en a que faire,
Tu ne cherches qu'une protection d'or
Qui pourra, face aux douleurs étrangères,

Couvrir tes yeux et ton coeur bien las.
Et bien que de velours et volupté voilée,
Pourquoi t'acharnes-tu, Ange éploré,
Quand tu me sais parfaite pour toi?

LOLLY ¤

Dimanche 8 novembre 2009 à 21:31

Ecorchés vifs. Leurs cris retentissent à mes oreilles, lorsque la musique démarre. Je prends peur, mais tout n'est que silence de fait autour de moi. Je suis ici, pourquoi, comment, ça ne veut rien dire. Je ferme les yeux, et je résonne.    Les mots, ça ne veut rien dire. Je suis ici, là bas, nulle part à la fois.

J'avance, mais j'ai le vertige. Trop de pièces manquent pour parachever l'oeuvre. Mais où sont ils, tous ? Qu'en pensent ils à présent?

Ce n'est plus que poussière gisant au vent. Arrachez moi un coeur. L'air l'emporte, nous ne sommes plus que lueurs disparates dans une tâche noire...

Sais tu ce que c'est? Sais tu ce qu'il faut y faire? Je veux me voiler la face, laissez moi, prêtez moi ce drap, que je m'immole. Pourquoi c'est toujours comme ça?     Un jour, j'ai cru...Souvent, j'ai perdu. Alors quelle est cette attraction morbide qui fait que tu veuilles toujours continuer, plaît il?

Je peux très bien me passer de ça.

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Vendredi 9 octobre 2009 à 18:59

Un grondement familier du fond de la voûte. Un éclair illumine le ciel noir, privé d'étoiles ce soir.
Rapidement, la pluie commence à tomber, en gouttelettes d'abord, puis commence à taper sur les toits de immeubles et sur la route mal éclairée, pour être de plus en plus rapide, de plus en plus violente; le clapotement des gouttes la fait dodeliner de la tête, et elle se sent comme emportée par cette rythmique simple. Le ciel suit un rythme qui semble dicté par le vent ce soir. Elle ouvre la fenêtre, s'empresse pour s'y accouder; elle pose sa tête sur ses mains et contemple la nuit qui s'étend telle un manteau gigantesque devant elle, dévorant les toits des maisons, les collines et les arbres au loin. Il fait déjà sombre, la tension de la nuit est à son maximum. Les cieux limpides pleurent à torrent ce soir.
Elle ferme les yeux, et respire cet air à la fois frais et chaud, dont elle adore l'odeur qui la pénètre, cette odeur de terre nouvelle, il semble que la terre elle-même respire et répand un souffle nouveau. Un frisson la parcourt de haut en bas; elle sent l'électricité ambiante qui est partout autour d'elle, les sons, les odeurs, les couleurs, tout lui semble vif et alerte. Et elle comprend, pour une fois, ce que c'est que de se sentir réellement vivante, ce soir.

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